Les lymphangiomes kystiques cervico-faciaux étude rétrospective sur une série de 16 cas
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Résumé
OBJECTIFS:
L’objectif ; C’est d’évaluer la fréquence des lymphangiomes kystiques cervico-faciaux, la population la plus exposée et les facteurs prédictifs d’une éventuelle récidive.
MATÉRIELS ET MÉTHODES:
C’est une étude rétrospective, descriptive, étalée sur 5 ans, de Janvier 2013 à Décembre 2017. Toutes les données socio-épidémiologiques ont été étudiés, tous les patients ont bénéficié d’une TDM préopératoire et seulement 6 d’entre eux d’une IRM.
RÉSULTATS:
Nous avons colligé 16 cas, sans prédominance de sexe avec un sex-ratio de 1. La moyenne d’âge était de 19,9 ans avec des extrémités de 3 mois et de 59 ans. On a noté deux cas de naissance prématurité dans les antécédents. Le coté gauche était plus atteint que le coté droit avec 75%. 19% avaient une taille de moins de 30 mm, 69% avaient une taille entre 30 et 90 mm, alors seulement 12% avaient une taille qui dépassait les 90mm et entrainaient des signes compressifs à type de dyspnée et dysphagie qui pouvaient gêner l’anesthésie chez eux. 44% de ces kystes sont apparus avant l’âge de 10 ans, alors que 31% sont apparus à l’âge adulte. La localisation sous mandibulaire était la plus fréquente dans notre sérié avec 37%, suivie de la localisation sus claviculaire avec 31% , la localisation cervico-faciale avec 19% ,et ensuite la localisation parotidienne avec 13%. La plus part des patients avaient la forme mono kystique avec 75%. L’exérèse chirurgicale complète était possible chez 15 patients et incomplète chez un patient vu l’infiltration musculaire des masséters et le risque nerveux. Cette exérèse a nécessité une Parotidectomie exofaciale associée chez 2 cas et une sous mandibulectomie chez 3 cas. Une trachéotomie préopératoire a été réalisée chez un patient. Les suites opératoires étaient marquées par, deux cas de paralysies faciales (branche mentonnière), l’une transitoire et l’autre définitive, et deux cas de récidives l’une à 2 mois et l’autre à 12 mois. Les deux cas de récidives, c’étaient des kystes multifocales à extension faciale chez des patients de plus de 16 ans.
CONCLUSION:
Le lymphangiome kystique reste une pathologie rare qui touche surtout les enfants et nécessite une prise en charge rapide avant l’apparition des signes compressifs qui peuvent compromettre leur prise en charge.